SPORT : QUI VA DÉCROCHER LA COUPE WEINSTEIN ?
Eric Ciotti ne décolère pas. Le « Bald bookmaker » comme on le surnomme dans le milieu des paris sportifs, traverse une période noire. Toutes les succursales de la «
Ciotti Without Tif Corporation », réparties à travers le monde, ont en effet misé gros sur la victoire de Nicolas Hulot pour la coupe Weinstein, du nom du champion
américain de la discipline, compétition organisée au niveau national par la FFAF (Fédération Française d’Agression Féminine).
Depuis le retrait de Dominique Strauss-Kahn suite à un douloureux claquage pénien, l’abandon de Denis Baupin décidément pas au niveau, le passage – réussi- d’Olivier
Duhamel en FFAFM (Fédération Française d’Agression Familiale Masculine) et la rétrogradation en division honneur de Georges Tron pour dopage, la victoire semblait acquise
à « Nicolas l’hélico » et les sommes engagées sur son nom dépassent largement les réserves de la Ciotti Corp Ltd déclarées à ce jour.
Mais voilà, cette belle machine à faire du cash s’est soudain grippée lorsque PPDA est revenu sur le devant de la scène avec DEUX nouvelles plaintes homologuées pour
agression sexuelle ET viol, qui le remettent dans la course.
Nicolas Hulot, injoignable, n’a peut-être pas dit son dernier mot, mais en attendant, PPDA reprend la tête de cette compétition de haute
tenue et le fait savoir à son rival à coups de tweets narquois et de vidéos Tik-Tok moqueuses.
« Entre ces deux-là, ça a toujours été comme ça, remarque Mme Haenel qui fut leur institutrice pendant plusieurs années scolaires à l’école
primaire de Plougastel où tous deux étaient scolarisés.
« Patrick Poivre, ah, ah, le poivre ! tu nous fais éternuer » lançait Nicolas, « Hulot, hulotte, t’as pissé dans ta culotte » répondait
l’autre, et c’était comme ça sans arrêt ! » se souvient la vieille pédagogue. Et d’ajouter : Patrick avait un charisme certain, et il n’était pas rare que tous les élèves
passent la récréation à l’écouter, tous assis tailleur sur le goudron et lui sur sa petite chaise, qui leur commentait les nouvelles de l’école ou même… la météo du jour !
ajoute Mme Haenel, avec un sourire nostalgique.
- Nicolas, lui, était plus solitaire et passait souvent ses récréations à tourner sur lui-même les bras tendus… il appelait ça « faire
l’hélicoptère », ou alors il s’occupait des petites bêtes dans la cour : escargots, fourmis, gendarmes sous l’écorce des platanes…
- Il les observait ? demande l’envoyé spécial de la revue « Nouvelle écologie »
- Non, répond la vieille enseignante dont le regard se voile soudain et dont les lèvres se tordent sous l’effet d’un tic nerveux, non… il
les écrasait plutôt …
Mais vite elle se reprend : « Ah, ces deux-là ! Ils ne s’entendaient que pour faire des concours de zizis ou pour embêter les filles !
»
Mais la vie a passé et les chamailleries de garnements se sont transformées en un combat où le sport, l’argent et les concours de zizi sont
des enjeux qui engagent les deux hommes au plus profond de leur être.
La rivalité a atteint son paroxysme lorsque les deux compétiteurs et leurs équipes se sont croisés à l’aéroport de Bangkok, ville où les
deux hommes s’entraînent régulièrement.
Des mots ont été échangés, et des coups aussi. « J’agresse ta mère » aurait hurlé Nicolas à Patrick , « Moi aussi, j’agresse ma mère ! »
aurait répondu celui-ci. « Ah ! ah ! Tu nous fais éternuer ! » aurait enfin rétorqué Nicolas ce qui a déclenché une bagarre générale qui ne s’est arrêtée que lorsque Mme
Haenel leur a fait « la honte » et a sorti son taser pour calmer tout le monde.
« Je suis sûr que Nicolas peut encore nous surprendre, lance Eric Ciotti. Nous n’avons pas encore beaucoup entendu sa compagne et sa fille,
et j’attends des choses intéressantes de ce côté-là. Quant à PPDA, je le soupçonne d’aller chercher lui-même des témoignages bidons pour engranger les fameux « points
crapules ».
L’accusation est lourde mais Ciotti semble sûr de son fait.
Affaire(s) à suivre donc, d’autant plus que la compétition est loin d’être terminée.
Cette coupe Weinstein nous réserve certainement encore de jolies surprises sportives.
Sylvestre Buisson pour Mashed News